Myriam Baecke: Business Analyst

Myriam Baecke, 33 ans, travaille comme Business Analyst chez Actemium. Elle fait le lien entre le programmeur et l’utilisateur du logiciel, et soutient les clients dans l’utilisation des applications. Elle guide également les nouveaux clients lors de la mise en œuvre du logiciel, en vérifiant leurs besoins. Elle communique ensuite ces besoins et souhaits aux programmeurs.

« Osez essayer et même échouer,
cela fait partie du processus de croissance. »

  • Nom : Myriam Baecke
  • Âge : 33 
  • Études : Master de Bio-ingénieur en sciences agronomiques (UGent)
  • Fonction : Business Analyst 
  • Loisirs : Jouer de la clarinette dans la fanfare locale

Myriam Baecke, 33 ans, travaille comme Business Analyst chez Actemium. Elle fait le lien entre le programmeur et l’utilisateur du logiciel, et soutient les clients dans l’utilisation des applications. Elle guide également les nouveaux clients lors de la mise en œuvre du logiciel, en vérifiant leurs besoins. Elle communique ensuite ces besoins et souhaits aux programmeurs. 

Comment peut-on, selon vous, attirer davantage de femmes dans le secteur technique ? 

Myriam : Je pense que c’est principalement lié à l’éducation. Mes parents, par exemple, ont une exploitation agricole, dans laquelle mes deux sœurs, mon frère et moi donnons parfois un coup de main depuis notre plus jeune âge. Bien que l’agriculture soit traditionnellement considérée comme un secteur masculin, mes parents nous ont toujours traités sur un pied d’égalité, mes sœurs, mon frère et moi. Les hommes ne sont par exemple pas les seuls à travailler dans les champs et à conduire le tracteur. Dans notre famille, c’est normal. Je n’ai donc jamais eu l’impression que les hommes étaient différents des femmes. Mes sœurs, mon frère et moi avons délibérément inculqué ce mode de vie et cette perception à nos propres enfants. Je pense que nous devrions tous nous efforcer d’élever nos enfants sur un pied d’égalité, en leur permettant de choisir ce qu’ils font et ce qu’ils aiment, sans tenir compte des stéréotypes.

Qu’est-ce que cela fait, en tant que femme, d’être principalement entourée de collègues masculins ?

Myriam : Il m’arrive parfois d’être la seule femme dans un environnement de travail. Pourtant, je peux dire en toute franchise que chez VINCI Energies, je n’ai jamais eu l’impression d’être traitée autrement que mes collègues masculins. Je constate aussi que la collaboration se passe très bien au sein d’une équipe mixte. La diversité des qualités, des traits de caractère et des personnalités crée une synergie. Certaines différences sont parfois effectivement dues en partie au genre, si bien qu’ensemble, nous parvenons à des perspectives et une approche différentes. La combinaison idéale !

Qui sont vos modèles ?

Myriam : J’ai toujours admiré les femmes authentiques qui ont confiance en elles et osent être pleinement elles-mêmes. En général, les femmes sont plus douées pour détecter et nommer les émotions. Je trouve cela inspirant qu’elles utilisent cet aspect de leur personnalité comme un point positif pour réussir. Je pense également que certaines femmes pourraient avoir encore plus confiance en elles. Mon message aux autres femmes est simple : osez essayer et même échouer, cela fait partie du processus de croissance. Comme le dit Fifi Brindacier : « Puisque je ne l’ai encore jamais fait, je pense que j’en suis capable. »