Laura: HSE Coordinator


Laura Slop, 24 ans, travaille comme HSE Coordinator chez Cegelec. À ce titre, elle assure le suivi quotidien de tout ce qui touche à la sécurité, y compris l’établissement des plans de sécurité avec les inventaires des risques. Elle se charge aussi de rédiger les plans annuels et de proposer des pistes d’amélioration.


« Je ne vois plus vraiment le secteur technique
comme un univers masculin. »

  • Nom : Laura Slop
  • Âge : 24 ans
  • Formation : Bachelier en Sécurité intégrale (De Haagse Hogeschool) ; enseignement secondaire professionnel Expert en sécurité (Kader Group, Pays-Bas)
  • Fonction : HSE Coordinator
  • Loisirs : Organisation d’événements et sorties entre amis

Laura Slop, 24 ans, travaille comme HSE Coordinator chez Cegelec. À ce titre, elle assure le suivi quotidien de tout ce qui touche à la sécurité, y compris l’établissement des plans de sécurité avec les inventaires des risques. Elle se charge aussi de rédiger les plans annuels et de proposer des pistes d’amélioration. Pour mener à bien sa mission, elle reste proche des clients et visite régulièrement les chantiers, où l’amélioration de la culture de sécurité figure parmi les priorités.

Comment avez-vous atterri dans le secteur technique ?

Laura : Ce qui est sûr, c’est que je ne suis pas une mordue de technique depuis mon plus jeune âge. Cette orientation de ma carrière relève plutôt du hasard. C’est au moment de choisir un stage pour ma formation que j’ai décidé de tester tous les secteurs. Et après une première expérience, le secteur technique est celui qui m’a le plus plu. Je sentais qu’ici, je pourrais mieux m’épanouir qu’ailleurs et être réellement utile. Je n’avais donc aucune préférence pour ce secteur avant ma première expérience sur le terrain.

Avez-vous déjà été victime de préjugés parce que vous êtes une femme ?

Laura : Heureusement, je n’ai encore jamais subi de discrimination. Cela s’explique peut-être en partie par mon aisance à l’oral, et parce que je sais faire valoir mon expertise. Il y a pourtant toujours un tabou quelque part, qui date sûrement de l’époque où le secteur n’employait que des hommes. Mais bien que les femmes restent aujourd’hui peu représentées dans les métiers techniques, on observe quand même une évolution. Grâce au nombre croissant d’entreprises qui s’engagent en faveur de l’inclusion et de la diversité, je ne considère plus vraiment notre secteur comme un univers masculin. Chez VINCI Energies, je me suis tout de suite sentie la bienvenue et j’ai été immédiatement intégrée dans la « famille ». La culture est très ouverte, pas exagérément formelle. Que l’on s’adresse à un homme ou une femme, on peut vraiment tout se dire. Je conseillerais donc aux femmes qui s’intéressent au secteur technique de ne pas hésiter. Il suffit d’avoir confiance en soi.

Comment envisagez-vous la suite de votre carrière ?

Laura : Je travaille avec un collègue qui a beaucoup à m’apprendre. C’est une collaboration très agréable, qui m’inspire sans cesse à persévérer et à approfondir mes connaissances. En ce moment, je suis en pleine discussion sur mon avenir avec VINCI Energies. J’ai déjà suivi plusieurs formations, mais j’aimerais beaucoup retourner sur les bancs d’école pour me former davantage. Si mon ambition est d’occuper un jour le poste de HSE Manager, j’espère avant tout pouvoir garder suffisamment de variation dans ma fonction.